Partager Posté(e) 25 juillet 2021 Vestiges merveilleux de fioles opalines, Saphirs et émeraudes au sein des eaux salines, Ont frayé patiemment sous la vague en ourlet, Nuançant les couleurs d'un amour retrouvé Qui palpitait sans peur dans le creux d'un rocher, Joyau au gousset d'eau pour ta larme versée... Ô maillage insensé de plaintives lueurs Et d'oraisons célestes quand novembre se meurt ! Couvée d’astres lippus ! Chatoiement des présages ! Entrelacs des rosées caressant les sillages ! Savent-ils émonder l'épave de cristal ? L'euphorie des flambeaux ? L'archange minéral ? Alors, ferme les yeux sur cette plage nue, Baisse tes jolis cils, prends garde aux longues-vues. Clos ces latitudes loin des gens curieux, Et que nul n'ose épier, jaloux et envieux, Cet horizon sacré ou va sourdre une étoile, Qui a guidé ma proue et a gonflé mes voiles, Ce havre à peine éclos au milieu des brisants, Près de la tour Génoise au piton scintillant, Ce maquis indompté, ces marées primitives, Ce ciel qui se confond avec toutes les rives, Ce pacte avec la mer, cette vierge contrée, Où je frémis encor de t'avoir rencontrée !... Fin 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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