Partager Posté(e) 23 juillet 2021 La fenêtre ouverte sur un souffle brûlant invite, en ma maison aux murs ocres et blancs, un nuage dansant de cendres parfumées d’odeurs de garrigues que j’ai toujours aimées. Un roulement étrange et rond ronronne et gronde au-dessus de mon toit et partout à la ronde. Les sirènes chantent en rythme saccadé couvrant les cris d’effroi devant les décédés. L’air étouffe mon cœur et assèche ma terre. Un rougeoiement obscur et méphistophélique transforme mon repaire en chaudron de sorcière. J’entends l’appel tardif des voisins alentours. Il est trop tard pour moi et toutes les reliques entassées, dans ce lieu perdu, jours après jours. 10 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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