Partager Posté(e) 20 juillet 2021 Demain la lune en sa soupière Des pans entiers de tôles glissent et trépident fracassent la vallée emplie de flots et de pluies sombres et de cris d’arbres qui se cordent dans les surplis des orages les prêches arase des montagnes poussières et vapeurs sous le ventre ruisselant d’un amphibien géant aux bâts des mélèzes versent les gravières la nuit le jour Ainsi vint l’été d’acier de verre les colosses de cire les torrents de certitudes et les peuples soumis au crible Les foules se pressent dans les essoreuses de la foi et les mains de la providence annoncent des soleils brûlant sur la peau les vilaines cicatrices pour décor de rêve et les amours libérés des mots de pass – que les ours privés de dessert aillent se fondre en mer peu me chaut et les ailes bleues des papillons faner au pinacle des poèmes ! la neige sera boue sous nos pas empêtrés dans la toile Ainsi venait l’été la pluie tombait toute la nuit sur la mémoire Kayan Kalhor jouait The rain les phares longeaient les sillons comme le diamant coupe la blessure où les lèvres s’emboîtent comme des corps qui se perdent sur le verso des flaques la route en lacets jusqu’au dernier ne plus penser les formes les couleurs ne plus panser les mots continuer à pieds marcher marcher encore qui sait debout demain peut-être après tout toucher la peau pincer l’embellie en pincer pour elle au cimetière des mots une goutte d’épine sur la poitrine 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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