Partager Posté(e) 6 octobre 2018 déshabille-toi. allonge-toi prés de moi. laisse la porte s'entrouvrir lentement sans bruit comme si quelqu'un caché derrière elle pressentait dans notre silence des accords. dans la chambre froide nous deux inébranlables dans nos corps on est un seul mort qui se découvre dans son propre non-enterrement en se reposant sans fin dans sa mort. nous deux comme un cœur comme le sang un ventricule sourd l'autre en se dépliant en cinq et encore en cinq en embrassant illimité l'autre monde. la mort premièrement nous maintient en vie. déshabille-toi et ne retournons jamais ici. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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