Partager Posté(e) 17 juillet 2021 De la fleur l'essence, elle exhale la buée de son âme, exprime sa transparence au pied de la montagne. Elle est la danseuse du vent, d'une aile de parfum vêtue, frissonnant à l'orée où je m'abandonne au soleil. Elle sait qui elle est, elle lance ses pétales vers les feuillages qui bruissent de zéphyr. Je retiendrai cela du monde, l'immatérialité d'une corolle traversée par la lumière au midi du jour dans son écrin d'herbes scintillantes. Chères petites choses toutes candides, fleurs, oiseaux, papillons comme autant d'œuvres d'un artiste caché, qui tire de la lumière tant de corps singuliers, qui meuble le néant de l'agitation du vivant. De la fleur insignifiante, tant signifie, elle élabore dans son calice un nectar de rosée qui s'élève presqu'invisible dans les rayons à peine plus incarnée qu'une simple senteur, évaporée. Et puis vient l'heure où les étoiles crépitent. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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