Partager Posté(e) 14 juillet 2021 De retour de maraude, l’océan murmure le long poème du large aux élans aimants de la plage encline aux marivaudages. Il roule à l’oreille offerte roucoulis de ramiers, rodomontades de roulottiers, réminiscences de ruffians, tandis que de ses paumes ourlées il effleure, câline, cajole l’épiderme platine qui se laisse flatter et sirote la douceur de l’instant. Dans un va-et-vient susurrant et rassurant, elle se pâme. L’imperturbable flux la pénètre et l’inonde alors qu’elle se laisse envahir par la véhémence de l’envoûtement. Longtemps enlacés dans un tendre remuement de spasmes, de soupirs, de souffles et de rires complices, les amants se grisent au frôlement subtil de leurs amarres soumises aux roueries inévitables et sournoises du départ. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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