Partager Posté(e) 13 juillet 2021 Les poètes d’antan* d’une douce fontaine Ont fait couler les mots afin de nous apprendre Que le temps complaisait à qui veut bien attendre Tandis qu’à chaque jour souvent suffit sa peine. Oubliant tout cela depuis notre naissance. Après avoir vagi, longtemps, nous ânonnons. Puis au lieu de parler, sans tarir bavardons, Avant de radoter quand vient la sénescence. De notre tout premier jusqu’au dernier matin, Le pas qui les unit nous semble bien lointain Alors que trop souvent, s’immisce l’imprévu. Avant que du trépas nous parvienne l’avis, Sachons nous demander face à cette inconnue Si la mort ne serait que l’aube de la vie ? *Ecclésiaste 3, 1-12 « Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel... » 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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