Partager Posté(e) 6 octobre 2018 Au sommet de la colline une zone d'ombre et d'éclats de poires des lèvres noires, des lèvres carmines repues de raisins s'embrassent à l'envers comme des chauves-souris encriers renversés, parfums d'encensoirs, mélancolie des ruines terres qu'on assassine. Il est l'heure de tirer le rideau rouge, l'épais, celui avec les étoiles pourpres et puis, sous les paupières diaphanes, closes de rêves d'or, n'avoir plus envie jamais d'ouvrir les yeux. Voici le marchand de sable le gentil, l'invisible, le caressant doux comme un sirop d'érable, il te berce comme un amant. Dors … Tandis qu'il te chantera sa berceuse, les bras repliés sur toi, tu oublieras le bruit de la bétonneuse et qu'aujourd'hui tu as eu froid. Dors … 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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