Partager Posté(e) 7 juillet 2021 (modifié) Anastasie En avril à Montmartre il y a des années, L'espoir d'une romance était dans tous les cœurs. Les sens à l'unisson d'un invisible chœur, Ensemble avons gravi la butte couronnée. Pourquoi naître et mourir au printemps quand on s'aime, Que chaque matin porte une aurore nouvelle, Lumineuse et fragile. O Jouvence éternelle, Pourquoi gâcher le grain que la douce main sème?.. L'espérance se plait en figures naïves: En vain la main se tend pour retenir le vent. Le souvenir des morts obsède les vivants, Méli mélo curieux d'ombre et de couleurs vives. Rien n'existe vraiment, ne souffre ni ne meurt. Tandis que l'eau de pluie qui mouille les paupières Trouble à peine en tombant le silence des pierres, Rien ne gêne ou dérange le songe du dormeur. Défunte Anastasie en ces lieux tu reposes Dans l'idéal et beau calme d'un soir qui tombe. L'ombre des amours mortes erre au milieu des tombes Se dérobant sitôt que le regard se pose. L'unique et tendre image de ton âme emportée Demeure et vit en moi, une et indivisible. Dans ces limbes où tu vas, secrète et invisible, Chaque aube, chaque aurore est une éternité. (GB_07072021) Modifié 8 juillet 2021 par Filae77 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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