Partager Posté(e) 4 juillet 2021 Les rayons du ciel se reposent quand vient la nuit, alors le poète qui le premier cherche à fouler par la pensée vos secrets se sent envahit par la fatigue, quand déjà les ténèbres s'accrochent à la mort, celle du temps qui passe, ce fantôme des Origines. Le soir venu, liés une fois pour toute, l'amour s'unit au cœur..., triomphant dans les alcôves aux oreillers parfumés à la lavande et au camphre. Il y a quelque temps de ça, à la nuit tombante, je voyais dans la rue grisonnante au pied d'un belvédère éclairé deux jeunes amants de ma connaissance se bécoter tendrement. Mais aujourd'hui effilochure d'âme, oh Mort ! jour après jour tu te déposes doucement sur la poitrine pesante de la mourante, qui chaque soir te craint lorsque souffrante elle s'endort. Ô les arbres centenaires du parc de la clinique imprégnés de l'odeur de mort ! Là-bas, mille trépas sont ici mille montagnes... Ô les enfants du frère en pleurs devant le cercueil silencieux ! Ô l'amant foudroyé dans sa déchirante misère morale ! Ô les mains guidées par la délivrance d'un départ qui conduira irrémédiablement la jeune morte au paradis christique ! 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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