Partager Posté(e) 19 juin 2021 La ponctuation des poèmes que j'ai proposés pour mon inscription a été modifiée par le Comité de Rédaction, ce qui n'est pas du tout grave, mais j'en profite pour expliquer la ponctuation originelle. Voici par exemple un alexandrin classique en ponctuation traditionnelle: L’hirondelle s'envole, éperdue, magnifique. Or, cette ponctuation est une impossibilité si on se réfère à la définition de la virgule prescrite par l'Académie Française 8th Edition (1932-5): virgule: indique la moindre des pauses En effet, il y a une élision obligatoire entre s'envole et éperdue, ce qui d'établir un arrêt, donc d'y mettre une virgule Prenons un autre exemple: Tous ces légumes frais sont épluchées, étalées. Là aussi, la virgule ne peut s'employer car la liaison en s entre "épluchées" et "étalées" est obligatoire. D'une manière générale, en poésie classique, les arrêts temporels sont souvent en contradiction avec la prosodie, par exemple: Quelquefois, d’un effort majestueux et lent... Un arrêt entre "quelquefois" et "d'un" casse le rythme de l'alexandrin. La lecture idoine doit être une lecture sans arrêt avec des inflexions de voix pour distinguer les syntagmes (appui tonique sur "fois" et avant la césure sur "fort". Il n'existe qu'une seule manière d'écrire ces vers eu égard à la prescription de l'Académie française, c'est celle utilisée dans les traités de prosodie: une barre / signifie une coupe une double barre // signifie une césure Reprénons le premier vers donné en exemple: L’hirondelle s'envole // éperdue / magnifique. C'est ce que j'ai adopté, néanmoins en réduisant les signes de coupe et césure placés en exposant pour qu'ils ne gênent pas la lecture. Exemple: L’hirondelle s'envole" éperdue' magnifique. Pour plus de détails sur la théorie de l'écriture euphonique, dont je viens d'expliqur l'un des aspects: https://youtu.be/sT9dj2_msac Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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