Partager Posté(e) 12 juin 2021 (modifié) Parfois, après l'amour, on jouait au nain jaune Et pour nous requinquer, une côte de Beaune Accompagnait l'entracte avant de repartir Au combat caressant des couples en soupir. Le string virevoltait et moi mon kangourou Interceptait en l'air son âme tourlourou Et je vous prie de croire à la précision Qui sied en ces moments de fornication. De concert nous chantions la tendre mélopée Des amants au charbon qui attendent l'acmé De la petite mort à laquelle ils aspirent Dans un stupre d'enfer comme un très doux martyre. Tant de jours, tant de nuits à se lécher la pomme, Mais aussi les fruits mûrs qu'un verre de vieux rhum Arrangé par nos soins affolera l'esprit Dont une canne à sucre exulte un repentis. Si belle, toute nue, qu'on l'eût dit habillée Et moi sans retenue comme un preux chevalier La flamme sans égards au regard des voisins, Nous tournoyons enfin dans les bottes de foin. Et puis elle partait rejoindre son mari Et moi mon monastère aux autres litanies Avant que la Saint-Jean délivre son péché Qu'un chant grégorien n'atteint pas en beauté. Modifié 12 juin 2021 par Marc Hiver 3 4 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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