Partager Posté(e) 4 octobre 2018 Mes plus beaux souvenirs, je les dois à l'hiver Quand le ciel de décembre de givre s'enivrait Le soleil, fuyant et la neige et le froid, Dans le nid de ton lit venait se réfugier. L'hiver dans ton lit ce n'était pas l'hiver. Durant les sombres jours quand je te retrouvais, Dehors il faisait froid, dehors le vent soufflait Dans ce nid doux et chaud, nous étions en été. Lorsque le temps venait, où je devais partir Abandonner tes bras pour affronter le froid Dans ma tête et mon corps me restait ta chaleur Et même sous la neige la pluie et le verglas Le printemps dans mon coeur chantait avec ta voix. Cette douce chaleur que dispensait ta couche, Avec les beaux jours, nous allions la chercher Dans de vertes prairies, parmi des champs de blé, Sous couvert de grands arbres ombreux et protecteurs. Préservant nos amours des regards indiscrets, J'édifiais une tente pour nous en protéger. Caressée du soleil qui venait l'embraser, La toile diffusait une lumière étrange Qui incendiait ton corps et qui faisait chanter La blancheur de ta chair par le faste de l'or. Dans cet espace étroit, où tu te déplaçais Le moindre de tes gestes devenait un ballet De jambes et de bras et de secrets reflets Qui passaient sous mes yeux et les émerveillaient. Combien d'heures, en ces lieux sommes-nous demeurés, A jurer notre amour, à le manifester ? Puis la nuit est venue et le rêve à cessé. Désormais en hiver, ce n'est jamais l'été. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés