Partager Posté(e) 9 juin 2021 Pressentant le destin monotone Des beaux jours qui vacillent L'été lentement se déshabille Devant les miroirs de l'automne Et dans le ciel hier si radieux Le gris soudain s'insinue Tandis que dans l'arbre nu Il pleut doucement sur l'oiseau bleu Du fond des jardins émanent Des senteurs d'été finissant Et de fleurs qui se fanent Dans le jour évanescent Sur les fils des velléités de voyage Agitent les hirondelles Car des vents portants présagent Un imminent battement d'ailes. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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