Partager Posté(e) 9 juin 2021 (modifié) À l'heure où les amants se pressent au boudoir, Que les loirs au grenier s'agitent dans le noir, Je repense à ces nuits dont on croyait alors N'en jamais voir la fin à la chute des corps. Même un panda géant épluchant ses bambous En sait plus que nous deux sur nos pauvres tabous Qui entachent nos vies d'un halo superflu Pour nous faire oublier nos cœurs irrésolus. Le moindre koala a tant plus de sagesse Qu'il en faut au présent distillant ses instants Sans souci de la mort, poison du vin de messe. Que les dieux réunis en leur petit commerce Sur la vie au-delà rassurent les vivants, Car le mort lui s'en fout de leurs routes transverses. Modifié 9 juin 2021 par Marc Hiver 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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