Partager Posté(e) 28 mai 2021 Si je dois supprimer le noir de mon poème Et conserver le blanc pour en nier l’expression Ne prendre que la marge indemne de graphèmes Il reste le non-dit éludant les questions C’est que la vie des mots réduits à leur morphème Est encore bavarde et sans adéquation Avec l’aveu intime en posant le problème Qui veut que le poème inclut sa négation L’âme au-delà des mots exprimée dans les creux Quand le discours fait place au silence vertige Est le versant caché de l’écrit ténébreux Et les vers les plus beaux resteront enfouis Dans un ailleurs rêvé du poète ébloui Par l’abîme inconnu dont il voit le vestige 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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