Partager Posté(e) 24 mai 2021 Une maison que vent bise dans l’écume d’après midi une femme au jardin sèche ses vacances au doux soleil d’été sur les fils la partition chante les peupliers en transe sa robe flamboie ou est-elle nue ou est-ce moi l’âtre rayonne une conque au salon il suffit d’ouvrir sa mémoire comme une fenêtre à l’orée d’antan pour écouter. * Ce matin je ruminais des rêves comme le crabe dans une flaque d’estran en robe de chanvre hors du rocher quand soudain le vent m’a poussé a soulevé ma bure a déchaussé mes pieds saisi par les cheveux happé le torse tourné la jambe soulevé par derrière nu je suis entré dans la lumière. * J’étais en train de dîner quand soudain je les ai vues défiler à ma fenêtre crêtes noires renversées rouges d’excitation Montagnes Rocheuses cavalerie silencieuse commandée par le vent l’épicéa voisin en était sidéré or quelque instant plus tard je vis qu’à leur place dans la cendre d’une nuit charbonneuse circulait lourd et cône en bas l’Etna et l’arbre s’était consumé. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.