Partager Posté(e) 7 mai 2021 Marie, vous passez en taille, et en visage, En grâce, en ris, en yeux, en sein, et en téton, Votre moyenne sœur, d'autant que le bouton D'un rosier franc surpasse une rose sauvage. Je ne dis pas pourtant qu'un rosier de bocage Ne soit plaisant à l'œil, et qu'il ne sente bon ; Aussi je ne dis pas que votre sœur Thoinon Ne soit belle, mais quoi ? vous l'êtes davantage. Je sais bien qu'après vous elle a le premier prix De ce bourg, en beauté, et qu'on serait épris D'elle facilement, si vous étiez absente. Mais quand vous approchez, lors sa beauté s'enfuit, Ou morne elle devient par la vôtre présente, Comme les astres font quand la Lune reluit. Voir la totalité de poème Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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