Partager Posté(e) 11 mai 2021 Au diable la transmission Au diable le posthume Au diable le divin, la grâce Seul l’instant Seul l’élan La trace du dialogue et des éléments Le colérique, le mélancolique, le sentiment Gonflent mon sang de Grand Sud, de volcans Je ne suis ni fabriquant de phrase Ni tailleur de plume Comme Eric Poindron, Je ne cisèlerai aucune pierre Je suis sans mission À l’ingrat des mots À leurs chocs, leur dédain, leur union Au faîte de leur spirale Enracinée dans les fonds des ciels, des terres Au plus près des ombres, des lumières Mon entière soumission Ma force dans la gestation Je donne des morts-nés aux amateurs Ils en feront des nés-vivants Dans Les branches dépouillées au printemps Les orgues rauques, fières, amères Les bruyères-vipérines que l’on ne peut dompter Les kaoris petits et les grands géants Et l’eau, toujours l’eau Qu’elle soit de vie, de mer, de rivière, de ruisseau Qu’elle stagne dans les lacs, les mares, les caniveaux Se dessinent sans cesse des mondes nouveaux, Des chemins, des traverses Des parcours-précipices Dans le Temps qui nous tue À grands et petits feux . 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés