Partager Posté(e) 10 mai 2021 Les mains s’enracinent Dans les terres rêvées Un rivage de ton visage J’ai déposé un rêve entre deux ailes Dans un lit en rade Vers une crique bleue-marine Tu n’étais ni vivante ni morte Mais la totalité Le soleil, le souffre et la mer Le joyau du soi sur une bague de ténèbres La tombe est un vase sans tulipes Elle mêle ancolie et pétales de roses Que la main d’autrefois Relâchait sur la danse des yeux clos Tu es ma conscience ma flamme ma nuit La haute muraille de songe Entre un langage et une pensée Surgissant entre les cornes d’un taureau Le soleil se complaît dans l’or des fleuves Et s’endort chaque soir au rebord de la terre A ton balcon Ta robe étoile Tes cataractes infinies Tes lèvres sont toujours A brûle pourpoint de ma bouche Ta voix mon soupir Mon soupir ton clocher lointain La nuit quand je dors Tu t’embrases doucement Comme un parchemin Dans la main des conquêtes Et ton marbre Ma chair Et ma chair Ta totalité Ton visage est ma question Ton visage est ma tentation Qui plane au-dessus des cimes Aélia Ta tombe est ma grande légende 2016 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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