Partager Posté(e) 9 mai 2021 Mon chemin de fumée s'éloigne dans l'atmosphère, je m'écarte des abîmes, au loin respire la mer. L'aventure consiste à découvrir notre nom. D'étoiles et étoiles je m'éprend de rêves, élabore des mondes diaphanes, des galaxies inflorées. Me voici léger comme le printemps de corolles en corolles, avec les ailes de l'aurore qui franchit la limite ultime, j'ouvre les bras j'accueille le vent, en un beau délire. Recherchant la fraîcheur des orées dans la nébuleuse des pollens je reviens vers cette source cachée qui chante, sertie dans la mousse. Je me souviens de l'enfance, l'enfance immortelle, dans la nudité du soleil au clair des ruisseaux, je me souviens de revivre, déjà à glaner les mystères puisque la vie ne suffit pas il faut la joliesse de la poésie pour l'orner, pour qu'à son tour elle nous métamorphose. Je devais être bien minuscule dans les longues prairies inclinées à flanc de montagne dans l'ivresse de la jeunesse, roulant dans l'herbe, mordant des baies, croquant des noisettes. Je m'asseyais près du vide en rêveries envolées je planais à tire d'ailes de monts en monts et d'îles en îles, souvent seul, je rêvais d'une farandole dans les nuages. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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