Partager Posté(e) 9 mai 2021 Le regard s’écoule Comme une insomnie Les ombres acidulées Lentes à fondre S’apprivoisent Sur les enclumes En offrande à la souffrance À la colère quotidienne des forges Les débris des baïonnettes À l’odeur de souffre Repoussent les frontières ardentes Loin des troupeaux nuisibles Loin des soupirs et des sursauts L’outrage n’échappe pas À l’obscure consistance du cristal Le hasard déambule Sans toutefois comparaître Escaladant le crépuscule En attendant l’archipel Et la profondeur fragile Que les vergers méprisent Je n’ai plus le cœur à quoi que ce soit. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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