Partager Posté(e) 1 mai 2021 Dans un ciel translucide épris d'immensité Où les bleus s'évanouissent sur les sombres ondes Surnagent des nébulosités empourprées Dans l'éther entrelacé aux clartés du monde Dans le bruissement des ondes illuminées S'ourlent des vagues qui se perdent à l'envi Dans la solitude embrasée des cieux dorés Sur la terre enfiévrée, ivre de l'infini. Des lèvres d'un rouge coquelicot fleurissent Dans la cohorte des nuées désenchaînées Pour essaimer le continent inexploré De leur passion qui déborde dans les iris. Les eaux assombries s'irisent d'or et de verts Sous les éclats dorés de la perle enchantée Vibrant sur la pulpe des lèvres enflammées Dans les harmonies exaltées de l'univers. Deux amants, pieds nus sur le sable carminé Ont déposé leurs souvenirs dans la splendeur Désirable sur la grève élue de leurs coeurs Sous le poudroiement de la lumière nacrée. Dans l'intemporalité énivrée s'ébattant Dans cet univers divergent de la passion S'immergent les amants éperdus, ruisselants Du jour enluminé par les ors fantasmés. Ce poème est inspiré d'un tableau sur les nuages lèvres des surréalistes. Vous pourrez le voir en tapant "contemporain moderne 06 nuages lèvres de surréalisme." 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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