Partager Posté(e) 29 avril 2021 Chaque matin pénitent silencieux je mets sur la table le bol qu'à tes lèvres tu portas Ce bol fumant que caressaient tes mains pour dégourdir nos matins d'hiver garde autour de lui comme en incandescence et ta bouche et les pirogues de tes sourcils Pénitent je courbe la tête quand se lèvent vers moi tes iris embrumés et ton sourire et ton visage qui me reviennent un instant cachés par la faïence Casser cette vision noire comme un chant de cigales 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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