Partager Posté(e) 29 avril 2021 Quand l’air du soir prolonge son souffle long Que la lumière descend du jour épuisé Alors le songe soudain se fait plus profond Je vois les fleurs sous leur robe de rosée Se tendre vers leur premier et lointain soleil Je vois l’oiseau en l’aube prometteuse Son premier envol en un ciel vermeil Sous l’œil vif du temps de ses heures moqueuses Je vois la roche jouer avec les ombres Et l’ombre glisser lentement comme un châle Elle est ce chant inaudible qui sombre Ce déclin lourd de son passé idéal Ces pluies rajeunies là-bas qui ne viennent pas Pour les rires du printemps dans les bras du vent Courant sur les sentiers imaginaires de Malpas Où depuis toujours regarde un enfant Cette course aux pas étranges des saisons Sur la rampe invisible des heures qui passent Ce tutoiement des brumes aux toits des maisons Et ton regard dont jamais je ne me lasse. 17/03/2021 17 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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