Partager Posté(e) 23 avril 2021 (modifié) J'ose à peine évoquer, en quelques vers de rien, Ce que fut mon destin quand la Force a brisé L'émotion fanée dont je respire bien Aujourd'hui le parfum de cette année passée. Tu vois, il faisait bon dans nos cœurs d'artichaut Et nous avions si chaud, étendus tout du long Sur ce grand lit sans fond où se frottaient nos peaux Exemptés de ces maux qui tournent tous en rond. En ce printemps timide arrosé de bonheur, Un parterre de fleurs enchantait le fluide De cet amour sans ride empreint de nos senteurs. Mais toujours vaut jamais en ce temps apatride Et notre éphéméride au vent d'Est s'éteignait. Alors un coup de frais nous plongea dans le vide. Modifié 23 avril 2021 par Marc Hiver 10 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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