Partager Posté(e) 19 avril 2021 Dans le chaud de son cœur, un oiseau s'est posé, Ses trilles fendaient l'âme et pleuraient de rosée Sous la forme percale au risque des matins Où la vie se fait rare, amère en son lointain. Son corps brisé gisait sur la glace fondue Dans la mare de sang de ses rêves perdus Un chien hurlait si fort que mes pas m'entraînèrent Dans la boue visqueuse qui recouvrait la terre. J'ai passé mon chemin et je vous prie de croire Que c'était à vomir la vision sans gloire D'un cadavre de peu sur un creux de misère. Je suis rentré chez moi, seul et désespéré, Le cerveau en charpie dans mon crâne venté Avec la mort au ventre et un lit de désert. 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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