Partager Posté(e) 19 avril 2021 Au plus profond des mers dans leurs phosphorescences Où se miraient les yeux des sirènes cruelles, Auprès des vieux galions dans l’or des étincelles Où les algues rêvaient de leur réminiscence, Etait-ce bien ton ombre aux doux frémissements, Qui passait lentement sous l’étreinte des vents ? Dans les vertiges bleus où hurlent les fantômes Des sommets fabuleux, ivres de liberté, Dans les yeux de l’aiglon au sein de son royaume Où passent les soleils des matins enchantés, Etait-ce bien ta voix au charme ensorcelant Qui freinait l’avalanche et domptait les ours blancs ? Au milieu de la foule aux pas d’un condamné Qui s’agite en grinçant comme un vieux tourniquet, Dans ces cœurs fatigués de tant d’insignifiances Où règne la frayeur et ses désespérances, Etait-ce ton visage et ses mille lumières Qui irradiait le ciel dans un coup de tonnerre ? Etait-ce toi venue de l’au-delà du monde Déposer patiemment ses semences fécondes Dans cette vie en proie à tant de désarrois, Toi, espérance nue qu’on invoque tout bas? Console nos amours, apaise nos douleurs, Donne-nous chaque jour un souffle de bonheur! 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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