Partager Posté(e) 15 avril 2021 (modifié) Les pléiades à la dérive, quand la danse s'empare de la nuit. Je m'écarte, remonte la pente, disparaîs dans le pli du val avec la lune conciliabule. Sur la pointe je marche, j'entre dans le brouhaha des fleurs que l'astre blême blanchit, les comètes trissent et les étoiles laissent flotter leurs buées. Dans le ciel de minuit je deviens comme de l'eau mon cœur s'égoutte, mon âme tressaille, des signaux sonores, argentins, me viennent de l'espace, le silence des abîmes me hèle les galaxies tournoient sur le voile du sanctuaire. Je me faufile entre les harpes, laissées là gisant dans la sombreur sous les colonnades offrant mon culte à la solitude, à la vesprée, seul sous le dôme étincelant de nébuleuses qui couronne un bassin d'eau lactescente. Des fleurs lumineuses s'éclairent en rangées vacillantes repoussant l'ombre qui s'anime agrippées aux souffles d'air, tandis que je baisse les paupières dans le parfait oubli, infusé dans le silence. J'entre alors dans le palais de feuilles et de floraisons, sur les parterres roses je flotte, les olibans du printemps m'enivrent et j'avance désormais en chantant. Modifié 16 avril 2021 par Polymathe 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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