Partager Posté(e) 1 octobre 2018 Elles ne me quittent pas Elles marchent dans mes pas Les images d'hier, Ma mère, mon père, mes frères ! Depuis combien d'étés De semaines et de peines Sur la rive incertaine, Par le sort, ignoré ? Désormais je suis seul. Les voiles des linceuls Ont emporté leurs corps, Me laissant sur ce port. Enchaîné par mes jours, Privé de leur amour, Dans l'attente fébrile De rallier leur île. Il est des jours bénis, Où mon ciel me sourit. Un doux vent d'alizé Mime de m'emporter. Puis son souffle faiblit, Le jour redevient nuit Et ma barque, immobile M'éloigne de leur île. Combien de jours encore, A languir dans ce port Attendant que le vent Me délivre du temps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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