Partager Posté(e) 1 octobre 2018 Je t’ai vue au creux d’un quatrain. O funeste nuit, reviens moi, Douce et noire comme un déclin, Comme une ombre qui décroit. Tu y berceras l’arbre nu, L’automne aux bras de l’hiver, Ce ciel bas qui n’entend plus Ce poème tout à l’envers. Reviens, je te dirai ton nom, Caresserai ton visage D’un geste tout plein d’abandon, M’arrimerai à tes pages, Au souffle indécis d’un jour Où s’étrangle l’illusion, Cette clarté troubadour Qui meurt au seuil de ma raison. Reviens, avec tes yeux de rien, Là où tremble la lumière, Au creux d’un triste quatrain Sur son lit de misère, Reviens, au chant d’un vieux rêve, Comme la mer, de son oubli, Qui ramène sur la grève Ses cendres pâles d’insomnie. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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