Partager Posté(e) 7 avril 2021 J'ai tant aimé ces parfums d'algues au bord du myrmidon et du géant ces voiles si blanches claquées dans le vent comme les draps au fond d'un jardin bleu évaporent leurs larmes entre deux arbres sur une corde raide ces escaliers de pierre dure qui montent au ciel sans descendre jamais le soleil de midi dans tes cheveux si noirs où se sont tant de fois perdus mes doigts la solitude d'être ensemble d'un commun accord J'ai tant aimé ces parfums de genêts dans le sauvage des collines ces mas alanguis dans les soirs de silence comme de longs rubans de satin enroulés à nos cous en caresses divines sans se nouer jamais le crépuscule mauve dans tes yeux si verts où se sont tant de fois égarés mes rêves le silence de se taire ensemble d'un commun accord J'ai tant aimé ce temps qui dure sur la falaise tendre de ton corps tes mains aux paumes tendues vers les horizons d'ambre et les clepsydres bruissantes dans la pulsation d'ailes d'oiseaux ces printemps secrets sans la douleur d'autres saisons tes yeux de rivière où mon aube puisait sa force la douleur de n'être plus ensemble sans notre accord Les parfums que le vent garde comme un chien son troupeau s'envolent virevoltent un instant si éphémères delà mes paupières closes ils s'attardent pourtant presque nous encore dans ce sommeil différent quand la nuit affamée avale les lumières il reste sous le cyprès grotesque qui vomit son effluve de camphre un bouquet d'immortelles uni à la lune d'un commun accord (joailes - avril 2021) 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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