Partager Posté(e) 3 avril 2021 Sur le fleuve enivré de diamants de vieux troncs d'âmes à la dérive glissent emplis de blessures disgracieuses comme des crocodiles les yeux mi-clos l'oreille en alerte on peut entendre le tam-tam lointain des griots le vent qui lèche le doigt effleure la surface de l'eau pour y faire naître des tourbillons dansent des papillons et chante l'astrild des fées c'est toi ton visage soudain se penche au-dessus du mien et dans tes yeux pervenche mon rêve se dilue l'Afrique s'éloigne le luth s'éteint et dans un soupir de sable j'entends battre nos cœurs (Joailes – avril 2021) 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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