Partager Posté(e) 31 mars 2021 l'oiseau se porcelaine dans le nid vermeil la coronille naine a aspiré tout le soleil une silhouette solitaire disparaît doucement dans le vent quelques éclats de verre vivent leurs derniers moments la guêpe dépoussière ses ailes et sourit de bonheur tous les parfums sont pour elle une étrange langueur sous l'interminable confidence des neiges venues de très haut le printemps entre en transe petit poucet aux flambes d'eau déjà loin la silhouette solitaire se retourne une dernière fois ses yeux immenses de rivières déversent des larmes d'effroi à l'horizon une main diaphane referme sur elle ses doigts de satin on ne saura jamais qui était cette femme le temps l'engloutit et puis plus rien l'oiseau sort de sa porcelaine contemple la coquille vide les coronilles naines sont hautes comme des pyramides mars s'enfuit avec ses idées fantasques voici l'avril moqueur généreux de grandes bourrasques pour égrainer les fleurs l'hiver, à contrecoeur, ramasse les lambeaux de son manteau il part, il pleure et sans rien dire, jette son couteau (joailes – mars 2021) 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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