Partager Posté(e) 28 mars 2021 (modifié) Face à la géante émeraude dentelée de colère aux mains d’ogresse prête à saisir maisons sur le quai désert ruisselant d’amertume affrontées à la gueule d’orage les rues sont aires qui chancellent rincées de sel les dames de granit se terrent et se serrent silencieuses ménagères certaines sont bleues d’effroi d’autres en ont la jaunisse les blanches font les mortes une seule que le plaisir rosit sous son chapeau d’ardoises celle-ci se rit de l’ire et de la noise défie l’Iroise l’autre cligne au rare soleil espérant un retour vermeil la haute bâtisse riche bravant l’écume a crié chiche au fond là-bas la fauve vous a des airs de qui se sauve une en retrait sur le marais semble pleurer son rez douillet et veillant sur sa marmaille l’aigu clocher vaille que vaille scrute du ciel la noire muraille tandis que le môle se noie oh que les hommes sont loin sur leurs galères ! Modifié 28 mars 2021 par Thy Jeanin 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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