Partager Posté(e) 25 mars 2021 L’homme se tient debout sur le rocher austère, Les mains sur les hanches, demi-nu face au large Il contemple la fosse où, remous, la mer gicle Terrible et gracieuse, lui médite ces mots Sérénité du roc, immensité de l’eau… Faiblesse et brièveté de l’homme au verso, Il n’y est pas encore, à ces trente-quatre ans Qu’il n’atteindra jamais, seul sur son roc, une île Que s’apprête la nuit à briser sans un bruit, Il foule la terre des Grecs en noir et blanc, Mon père est cet homme, il a posé ailleurs Ainsi qu’un demi-dieu défiant l’immensité Toujours cette silhouette mince et sa moustache, Mieux qu’un héros, Michel signifie tel un dieu, Ton autre prénom, père, il te prédestinait, Alexandre, sans l’orage invisible au loin Nous aurions échangé quelques alexandrins, Immortelle éphémère est la photographie, Mes yeux mon cœur ma main qui écrit sont les tiens. 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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