Partager Posté(e) 30 septembre 2018 Au bout de ma trop longue route, Le corps blessé, l'âme en déroute, Voici venues les heures noires, Le temps maudit du désespoir. Tout le jour j'attends par la nuit D'être enfin libéré des jours Pour rejoindre la Kabylie Et les monts du Djebel Amour. Le silence des nuits d'été Sous le ciel clair du Sahara, L'odeur sucrée des orangers, La palmeraie de Ghardaïa. Sur la plage de Tipaza, A la rencontre du Chenoua, Les vagues qui rythment le temps Et les jeux des adolescents. Gardiens des cimes de Chrèa, Les majestueux chênes verts Habillés de blanc par l'hiver Pour nos Noëls d'autrefois. Dans le bleu de l'Amirauté, Le ballet de beaux bateaux blancs Toutes leurs voiles déployées, Offertes aux caresses du vent. Derrière ses persiennes fermées, Les dimanches après-midi, La ville blanche assoupie Dans la torpeur des jours d'été. Les noirs regards alanguis De blancs fantômes élégants, Furtifs instants de paradis, En cadeau offerts au passant. Dans la tourmente de la vie Pour partager peines et joies, La chère présence d'un ami, Mais si vite et si tôt parti ! Puis, encore plus loin dans le temps, Sous un ciel, bien que différent, Les jours heureux de mes vingt ans Dans le piège de ses serments. Le jour me ramène à ma nuit Pour y distiller mon ennui Sous un ciel triste, bas et gris, Où vient se conclure ma vie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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