Partager Posté(e) 20 mars 2021 tu te souviens quand j'écrivais pour vivre le soir, sous la lampe, entre deux rues étroites le soleil s'écrasait dans son mal à survivre et naissait un poème entre mes mains maladroites souvent, j'avais trop d'encre et sans doute trop à dire alors tu jetais ton ancre sur mon désir de partir tu déracinais mes impatiences pour me mettre en colère et réveiller ma plume en absence sur leurs rouges parterres j'ai dansé l'éphémère sur le rebord d'une paupière en balbutiant tu m'appelais ta funambule et sans remords tu m'emportais dans ton élan il y eut un été plus beau que les autres les balsamines n'avaient pas éclaté un été languissant où l'amour se vautre tu te souviens de ma plume affamée un soir d'orage de lumières et de sons tu as vidé mes encriers tu riais, je crois ou était-ce un bourdon dans le parfum des genêts le soir, sous la lampe, entre les vallées étroites les ombres jouent dans l'ivresse des revivre un poème naît encore sous ma main maladroite il parle d'hiver, de silence bleuté et de guivre (joailes – mars 2021) 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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