Partager Posté(e) 18 mars 2021 L’ombre est sur le sein d’un poignard balisong La fine et douce lame où se brûlent les doigts La menace imprévue lorsque sonne le gong D’un destin chaviré dans le blanc de l’effroi La jeune fille est nue sur la terrasse oblongue L’instant sacrificiel et de tous les émois Se joue dans la tièdeur d’une matinée longue Où le temps à venir n’est que silence et froid Et pourtant il l’aimait cette fleur de printemps Le couteau papillon fait jaillir un sang rouge Qui coule sur sa main et se fige à l’instant Un souffle s’interrompt il pleure son amour Sur la scène du crime où presque rien ne bouge Que des cheveux au vent dans le calme alentour 9 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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