Partager Posté(e) 16 mars 2021 Sens ou recherche penchée, à demi repliée Je me précipite sur mon premier verre Précipice, abime, à flanc A feu et à sang J’ai chargé mon cœur de pluie, les rues fraiches d’eau sale, nausée abondent Mes rires roulent sur les pavés Cette nuit me nuit Lignes blanches sur fond noir accélère ce pouls de cœur Je ne l’entendais plus sous le cliquetis des voix Ville millénaire, Combien de femmes à genoux as-tu effleuré la joue ? Cette caresse brutale qui cherche à grandir et manger la vie de tes avenues Lumière cru, hommes aux regards perfides Pupilles dilatés cherchant à ne plus confondre rosée et larmes Minutes perdues au coin de chaque sourire, je m’assoie Vos masques fantôment devant vos grimaces, votre reflet dans une boisson, mensonges Oiseaux matinaux, mouettes bruyantes Clairon de nouvelle vie d’hommes rangés Ce matin Tables géométrique quasi mathématique Indéchiffrable. Chanteuse de caniveau J’ai tant cherché à noyer l’écho de ces nuits Troubles sont les eaux qui ruissèlent en moi Comme les grasses villes que j’habite Je manque cruellement de lucidité Lucioles et fées vertes Cessez ! Cessez de vibrer en moi Marseille, libère moi 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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