Partager Posté(e) 13 mars 2021 Les lucioles éclaboussent les persiennes, barres parallèles sur ton visage j'aime la nuit quand elle est mienne dans le possible des alpages tu dors, je libère mes rêves ces oiseaux migrateurs qui n'ont jamais de trève et qui parfois te font peur je tais les lumières fauves du désert où éclate la solitude delà la plume au chaud de l'alcôve tu es au nord, je suis au sud à mille lieues de toi j'arrive à te rejoindre quand dans les draps de soi je vois l'est poindre je te rejoins alors et sous tes paupières closes j'entre dans ton rêve d'or pardonne-moi cette métamorphose j'ai peur de n'être qu'un papillon une touche de mauve itinérante je ne suis qu'un éclair de liseron grimpante, diaphane, envahissante tu me rassures, tu m'offres tes hespérides la nuit a passé ainsi dans le silence l'aurore balaie mes éphémérides quatre points opposés en toute quintessence tu répands le café et le matin joyeux tout un monde que tu m'offres tandis que je ferme enfin les yeux tu ouvres à ton tour ton coffre nos rêves palpitent aux quatre points libellules à l'est toujours le soleil point virgule que nous perdions le nord il importe bien peu puisque quand tu dors j'écris tout en bleu. (joailes - mars 2021) 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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