Administrateur Partager Posté(e) 8 mars 2021 Tandis que sur les flancs brumeux des hypogées, Les rives détrempées de l'aube n'osent poindre, Les paupières d'un jour timide émergent Sur l'épure floutée du repli des horizons. Car ici, voyez-vous, Les pieds foulent des heures fossilisées ; Les yeux vitreux accouchent de calcédoines, Et la poussière d'os ensemence les linceuls. Dans les entrailles moites des prières éviscérées, Les chairs se fanent à l'ombre des croix moussues. Entre les brisants des instants tragiques, Des anges pleurent sous un ciel égorgé. Car ici, voyez-vous, Le sang des âmes trépassées sourd des ruines ; Les multitudes aux aguets accablent l'espérance Et pourtant, mon ami, je songe à toi. 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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