Partager Posté(e) 24 février 2021 Des mots hurlants jonglent entre les silences Je ne suis pas ce clown aux pieds trop grands Te souviens-tu de cette ballerine légère Sur son cheval qui tournait à s’étourdir C’était toi avant que tu ne me rencontres Je t’ai arraché pour que tu l’oublies Mais je sais, en cachette, tu pleures Et tu siffles entre tes doigts Mais ce cheval est tombé lui aussi J’ai volé ta robe et noirci la sienne Je suis allée au cirque pendant que tu dormais Mais la toile déchirée ne m’emporte plus Le vent qui s’engouffrait pour faire d’elle Le voilier du lointain aura terminé son travail de sape Je le croyais mon ami mais il gronde Et à chaque respiration, il me pénètre sans relâche Je l’entends rire et je me retourne pensant qu’il s’agit de toi Sais-tu que je pleure sous les draps sombres Rêvant du cheval qui tourne pour me faire perdre la tête Je ne l’ai pas volé me dis-tu parfois, je le sais bien La troupe a rongé les animaux que l’on disait sauvages Et les personnages effrayés n’osent pas se lever 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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