Partager Posté(e) 24 février 2021 (modifié) Il fut un temps béni où le moindre zéphyr, Une brise légère, un petit vent coulis Me faisait décoller emporté de folie Vers un ailleurs d'enfant qui transperce la mire. Je me souviens alors qu'aux beaux jours d'équinoxe Fort de notre jeunesse épanchée sans compter, Nous arpentions la grève afin de la mater, Cette fille aux yeux verts sortie d'un juke-box. Quand le vent se levait au souffle du néant, Que des nuages gris assombrissaient l'azur, La mort clignait de l'œil en disant : je t'attends. Mais nous, on s'en foutait, poussés par le désir, Draguant qui voudrait bien, et sans demi-mesure, Jouer à qui perd gagne aux confins du grandir. Modifié 24 février 2021 par Marc Hiver 9 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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