Partager Posté(e) 23 février 2021 Il est des heures jaunes tellement longues comme des crinières de lions qui rugissent dans la jungle on dirait des jours des jours où l'attente multiplie le temps le temps et ses douleurs et puis les heures de toutes les couleurs ainsi vont, vont les nuits et puis les jours qui s'éternisent dans les vases clairs à travers leurs flancs gris grisés de calcaire des heures roses s'exposent des fleurs à épines aux larmes de soie je revois des printemps percer des automnes alors à l'hiver je pardonne tant de nuits blanches et d'heures jaunes il faudra bien compter combien de fleurs sont nées de larmes arrosées aux aubes des soupirs de rosée et puis j'irai dormir sous tes paupières dans les heures jaunes du désert dans la fourrure d'un renard blond solitaire qui me dira : « s'il te plaît, apprivoise-moi … » le temps est sépia entre deux bulles de verre il s'écoule en silence et Vivaldi annonce le printemps en robe des champs où la lumière soudain, explose il est des heures roses tellement courtes comme des jupes de flamants qui jouent sur l'étang on dirait des heures des heures où le temps avale les couleurs et la seconde même, l'instant où je pense à toi, devient sépia. (joailes - février 2021) 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés