Hé ! la môme ! ne sois pas triste !

[Morvan]

Hé ! la môme ! ne sois pas triste !
l’air bruisse de vie par ce beau jour d’avril,

L’amour s’ébroue de ses ailes juvéniles ;
une brise câline inspire une violiste
par-delà la passerelle des arts,
ses airs subjuguent ton âme d’artiste

tel le zéphir séduit ton foulard

de soie écarlate qui flamboie au vent,
tourbillonne comme épris de liberté,
Et ton cœur vibre pour ton bel amant,
Pour ses lèvres gourmandes que tu viens de quitter.