Partager Posté(e) 21 février 2021 Le cèdre altier de ma fenêtre N’est plus que veau vautré dans la mi-temps du parc. Couché sur ses branches, Son sommet à portée de ma main Tombé, vulnérable au dépècement. Même moi, je suis descendue, J’ai touché le dodu résiné de ses pignes, L’étoilé dense de ses aiguilles, Les cernes dessinés, à nu, De sa déchirante base décapitée à l’envers. L’arbre faisait de l’ombre…. Comment ne pas entendre la curiosité de l’arbre? Cet Homme qu’il voyait si petit, Le rangé de l’empilement, Le feu de la cheminée... L’arbre goûte le ras du sol, La nuit à l’horizontale, le parfum des copeaux ; Volètent les oiseaux du parc… La mousse lui donne des nouvelles De ses racines interloquées, La Terre recalcule la vie. Tout escabeau d’aube refermé, Toute ascension insensée abolie, Les uns sur les autres, ils s’appuient. 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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