Partager Posté(e) 27 septembre 2018 Te souviens-tu mon âme de cette ronde tour. Ce cadeau de la vie à nos jeunes amours. Au temps où nous vivions dans le nid protégé, De la haute maison qui regardait Alger. Lorsque le jour partait, la Méditerranée Accueillait le soleil qui venait s'y noyer Illuminant par l'or de son ultime éclat La blanche Pêcherie, l'antique Ketchaoua. Derrière l'Amirauté qui la tenait cachée, La ronde et blonde lune lentement s'élevait. Depuis notre salon un spectacle s'offrait : Alger, de mille feux sous nos pieds s'embrasait. Des montagnes Kabyles, où il se reposait Le soleil triomphant au matin renaissait Pour, toute une journée faire sa cour à Alger, Et le soir mourir en Méditerranée. Dès les premiers rayons du jour qui revenait, Dans le bois de Boulogne, les arbres caressés Par un souffle de vent composaient un ballet Que le chant des oiseaux venait accompagner. Passé le pont d'hydra, où je te déposais Mes yeux se délectaient du blanc palais d'été. Une large avenue ensuite me menait Par le plateau Saulière à la rue Michelet. Le soir, dans notre tour, où je te retrouvais, Sous un ciel de juillet de rêves parsemé Nous gouttions au balcon les douces nuits d'été Pour, encore une fois, nous enivrer d'Alger. Te souviens-tu, mon âme de cette haute tour ? Maintenant que ton temps du miens s'est éloigné, La nuit dans ta lumière, j'aime à voyager Vers l'ancien paradis, certain de t'y trouver. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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