Partager Posté(e) 13 février 2021 Tant de vertige au bord du monde sur mon bureau de feutre et de silence les encres et les plumes blondes ont si souvent pleuré des absences la mappemonde a éclaté j'ai oublié les pays et les villes le parfum de l'oeillet que tu cueillais, tranquille l'histoire ne s'est pas répétée il y avait d'autres chemins sans fleurs et sans apprêts tout au creux de mes mains ici je suis chez moi apprivoisée l'exil est un rasoir au bord d'une fenêtre il y a des arbres, je te les conterai verts, pourpres ce sont des hêtres oranges, rouges parfois dans la forêt langoureuse je n'ai aucun regret, tu vois je suis amoureuse des yeuses le vent souvent colporte des senteurs de longues rêveries bleues delà le ciel je t'envoie de petits bouts de mon cœur où ta place est toujours au creux de l'ombelle j'ai peint ton champ d'oeillets l'autre jour de toi, n'ai tracé qu'une noire silhouette étourdie devant tant de carrefours où s'envolent des bergeronnettes du bleu de l'océan, du blanc d'écume au loin, tu verras, l'horizon est toujours ouvert il suffit d'entrer dans la brume il y a tant de choses derrière on n'a jamais trop su se dire il est des je t'aime scellés derrière la bouche vois, dans tous nos ciels qui soupirent ces merveilleux soleils qui se couchent … (Joailes – février 2021) 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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