Partager Posté(e) 13 février 2021 Schizophrènes miraculés regardez-les Ils ont cessé de prier au royaume vide Tout est ici et maintenant dans le possible Et voici : ils ont su le miroir déformant Où se brise le front et renie sa nature L’idolâtre en mal de quelque médication Certes ils sont blasés certes ils ont acté L’atroce et la bêtise dans la Créature Voilà pour quoi ils mitaient leur vie et leur bure Mais se sont tournés bras ballants vieux Epicure Vers les rocs les rus les fleurs les champs les oiseaux Et le miracle perdure ils sont entendus Enfin on les écoute enfin on leur répond C’est que même un reptile sur eux pose l’œil Que l’idole immobile dans sa cécité Ombre au plus noir de l’obscurité pariétale N’a jamais cessé de ne jamais daigner Et c’est pour cause pourtant : pourquoi est un grill Où l’on fume à tous vents le néant du néant Prêt à croquer abscons principe à bénir tiède Quand on n’a rien à se mettre sous le neurone ! Un tel Antoine à la hure harcelé par une légion de cochons s’est livré sans retenue à la grogne des corps en est revenu repu et rose de plaisir Une telle Thérèse extasiée ravie de son sang au marbre des capuches a choisi de l’ange la flèche qui met fin aux ébats byzantins à l’acmé des quiétudes Un tel déjà parlait aux étourneaux au soleil aux loups aux épeires sans diadème et jeta le calice de benoîte insipidité à ses sœurs les orties Une telle versée dans la mer de la connaissance a su que bouée la raison ne tombe de si haut que la nature ne l’ait déjà jetée où nul dieu n’a son naos Un tel Et c’était mon tutélaire et qu’il faut abréger m’a montré le chemin nulle croix ne barre nul horizon sainteté de sein suffit passion peut-être mais joie …………………………………. Ils sont légion sauvés d’une légende à la dorure ternie qui se sont ranimés au feu de la réalité loin des mystifiantes vanités aptes à la seule vie qui est. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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